Le défilé de la Libération aura été de courte durée pour beaucoup de maquisards.
L’intégration des FFI dans l’armée régulière pour la poursuite de la guerre, pour la plupart des hommes du maquis, se fait à des grades inférieurs à ceux porté dans les réseau de la résistance intérieure. Pour d’autres, c’est l’administration des territoires libérés qui nécessite de composer avec les autres tendances politiques de la résistance intérieure, celles de l’extérieur, mais aussi un certain nombre de fonctionnaires déjà en poste sous Vichy. A Bordeaux, le cas de Maurice Papon est représentatif.
De plus, les tensions difficilement mises de côté face à l’ennemi commun reviennent au premier plan, à l’image de ce qui va bientôt diviser les allié. La Guerre Froide prend vite le pas.
De plus, pour la population, qui va connaître les tickets de rationnement jusqu’en 1949, c’est aussi le quotidien qui reprend ses droits.
En assurant une tournée d’approvisionnement dans la campagne pour la ville dont il est maire, Guingouin manque de peu de mourir dans un accident de la route.
Après avoir affronté la mort pendant 4 années, il faut se réadapter à la vie.
La Complainte du Partisan écrite par Emmanuel d’Astier de la Vigerie et Anna Marly à Londres en 1943 prend valeur de prémonition dans son dernier couplet :
Le vent souffle sur les tombes
La liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l’ombre.
Jocelyne Champaud, dont plusieurs membres de la famille ont été Résistants a pu constater comment ces anciens de la Résistance sont, en effet, rentrés dans l’ombre.
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