HISTONY : « PEUT-ON FAIRE DU DOCUMENTAIRE HISTORIQUE DE QUALITÉ ? »

Je n’avais pas prévu d’écrire aujourd’hui.
Mais Histony, docteur en Histoire, internaute et Youtubeur dont je vous ai déjà parlé (voir sa chaine) a publié un article, suite de plusieurs de ses réflexions sur les usages de l’Histoire et notamment sa médiatisation que je ne pouvais pas contourner.

Sur son site, Veni Vidi Sensi, dont je recommande chaudement la lecture, partant d’une polémique récente entre Pierre Grosser, historien de l’Asie et de la Guerre Froide et Daniel Costelle, réalisateur des séries documentaires grand public « Apocalypse », sur laquelle il pourra valoir la peine que je revienne, Histony livre ses réflexions sur les documentaires historiques. Un point de vue d’historien de sa génération (qui est aussi la mienne, c’est à dire grossièrement de jeune actif (un peu moins jeune chaque jour… J’ose croire pas moins actif), de youtubeur, d’expert interviewé et de spectateur attentif et exigeant.

Cliquez sur la photo pour aller lire son article. Faîtes le vraiment, ça vaut le coup.

Je retrouve dans ses observations des questions que je me pose depuis le début de ma démarche : qu’est-ce que j’ai à apporter de nouveau sur mon sujet ? Qu’est-ce que je peux apporter, moi, d’où je parle, pour faire avancer le sujet ? Un documentaire historique, en n’étant pas historien moi-même, était-il légitime ?
Et des écueils que j’avais pointé dès le début : raconter une nouvelle fois des faits déjà connus, sans rien apporter de nouveau, en agrémentant le récit d’anecdotes plus ou moins signifiantes, c’était courir droit vers ce que je voulais absolument éviter : le folklore.

Ayant travaillé sur un projet documentaire, qui recoupe des parties du projet en cours, sur le plateau de Millevache (ou Montagne Limousine, la zone pouvant se définir sous plusieurs angles différents) et les initiatives alternatives qui y germent, j’avais été mis en garde par un observateur de ces lieux : « ici, on n’aime pas que les gens viennent en safari au village des Schrtoumpfs. »
Or justement, je craignais de multiplier les clichés qui auraient fait de mon film un « safari » chez les « Schtroumpfs » de la Petite Russie.

C’est en essayant d’être au clair sur mon point de vue et les biais qu’il induit que je crois parvenir à atteindre mon but. Du moins je l’espère.

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