Ce matin, je baguenaudais sur Facebook. Il m’arrive de me demander ce que je fais sur ce réseau chronophage. Mais les réseaux sociaux faisant partie des moyens de communication moderne, il faut bien y être.

La jungle des algorithmes est hostile…

On m’y a même proposé de rejoindre le « groupe des amis d’Eric Zemmour ».
Néanmoins, une des choses qui me fait rester sur les réseaux sociaux, c’est également qu’on y trouve des personnes qui pensent.
Des historiens comme Tal Bruttman, Laurent Joly, Cécile Vast, ma consœur de France 24 Stéphanie Trouillard – la liste serait longue – y écrivent au gré de l’actualité, qu’elle soit publique, quand un provocateur sort des propos négationnistes sur un média de service public ou plus confidentielles quand des chercheurs et chercheuses signalent une trouvaille dans les archives, recensent un livre, un musée, une expo…
Ce matin, donc, j’ai trouvé cette réflexion de la militante Nadia Meziane, membre du collectif Ligne de crête.

Autre réflexion récente de sa part : non, Alain Soral n’est pas un polémiste.

À ces propos je me permet d’ajouter ceci : la polémique, selon la définition est un débat virulent.
Pour qu’il y ait débat, il faut qu’il y ait divergence d’opinions.
Or l’antisémitisme, le racisme, le négationnisme, le sexisme ne sont pas des opinions mais des délits.
Condamné à plusieurs reprises pour antisémitisme et négationnisme, Alain Soral ne peut pas être qualifié de polémiste.
En revanche, on peut le qualifier d’antisémite et de négationniste.
Il n’aurait pas non plus été inapproprié de le qualifier de délinquant, puisque condamné, il n’a plus à être présumé innocent.

À signaler aussi : dans la continuité d’un mouvement initié pour appeler Facebook à lutter contre les appels à la haine sur son réseau, c’est contre les contenus négationnistes que des familles de survivant de la Shoah appellent Facebook à réagir.